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Journées du patrimoines à Université Pierre et Marie Curie les 19 & 20 septembre 2015

Lors des journées européennes du patrimoine 2015 .

Le personnel des bibliothèques de l’Université Pierre et Marie Curie a organisé un parcours à la découverte des œuvres d’art du 1% artistique réparties à travers le campus Jussieu, enfin de nouveau accessible après de nombreuses années de rénovation, auquel j’ai été associée.
J’ai ainsi pu présenter le travail du peintre Léon Gischa et de mon père Dan Sabatay qui se sont installés pendant deux années sur le campus pour être le plus fidèles dans la représentation.

Chaque fresque représente la vue artistique d’une coupe d’une cellule vue au microscope.

Dan Sabatay

Ce campus est riche d’œuvres d’art créées par des artistes contemporains – Vasarely, Lagrange, Manoli, Beaudin, Arp, Stahly, pour ne citer qu’eux – et constitue un exemple emblématique de la volonté politique des pouvoirs publics de l’époque. André Malraux, ministre des affaires culturelles, souhaitant confier la décoration de l’édifice à quelques-uns des plus grands artistes contemporains.
Chaque artiste a aussi été attentif au lieu dans lequel l’oeuvre s’implantait et a souvent tenu compte de contraintes ou besoins techniques Elles illustrent la volonté de soutenir la création artistique hors des murs des musées et de favoriser ainsi un dialogue fructueux entre l’architecture et l’art, à la rencontre des publics.
La réalisation de deux immenses panneaux est ainsi commandée au titre du 1% à l’artiste peintre Léon Gischia (1903-1991) pour décorer les murs pignons qui encadrent l’entrée de la cour d’honneur de la faculté. Le projet de l’artiste présenté par Jean Lescure, avait été accepté par la commission artistique nationale, la pierre de lave de Volvic étant préférée à la mosaïque par souci d’économie.
Léon Gischia avait en charge les études et maquettes, ainsi que la surveillance d’une part de l’émaillage effectué sur place par le céramiste Dan Sabatay (1933-1987), d’autre part de la pose sur les murs préparés par l’entreprise Schwartz-Hautmont.

 

Ces journées ont aussi été l’occasion d’admirer le travail de restauration des oeuvres du Camus.

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